Cédric POULAIN I RÉSIDENCE RECHERCHE & CRÉATION

Cédric POULAIN I RÉSIDENCE RECHERCHE & CRÉATION

En 2024, le CRAFT accueille le photographe et scientifique, Cédric Poulain pour une résidence de recherche et de création. Cédric Poulain a développé une nouvelle façon d’appréhender la photographie à travers une méthode qu’il a nommé la « Noctographie » et qui repose sur une utilisation particulière de la lumière à la manière d’un peintre qui travaille une toile et souligne l’importance du temps dans l’édification d’une image. Découvrez les œuvres de Cédric Poulain: https://photosensible.fr/

Au CRAFT, Cédric Poulain veut explorer les possibilités qu’offrent la porcelaine par sa translucidité et son toucher dans le but de créer des œuvres s’appuyant sur le concept de la lithophanie. Son désir est de créer des œuvres bi-sensorielles: à la fois tactiles et visuelles. Plusieurs pistes sont à l’étude pour créer une image en relief: ablation laser, impression 3D, cyanotype…

Inspiré par les œuvres céramiques et la collection CRAFT, il profite de cette résidence pour réaliser de nouveaux clichés avec son studio photo mobile.

Si vous souhaitez échanger et discuter avec Cédric Poulain, sa prochaine session de résidence se tiendra du 01 au 11 juillet 2024 à l’atelier.

Cédric Poulain est artiste-photographe et scientifique non-voyant, deux passions qui ont dû s’entremêler intimement chez lui depuis très longtemps. Artiste malvoyant, il crée des photographies pratiquement sans voir, en reconstruisant l’ensemble de sa propre perception. Il le fait à partir de l’exploration tactile du réel avec l’aide des outils d’enregistrement numériques. : c’est cette technique qu’il nomme noctographie ou Blind Painting. Il était adulte déjà lorsqu’une rétinite bilatérale lui a fait perdre un œil complètement. Aujourd’hui, il « perçoit des ombres et des contrastes avec un champ de vision extrêment limité ».

Cédric vit et travaille à Grenoble. Il fait partie de l’équipe des Ateliers Arts Sciences, initiative portée par le Centre de Recherche et d’innovation de Grenoble et l’Hexagone – scène nationale

Article Echosciences Grenoble 2019

https://www.atelier-arts-sciences.eu

Ilimb, l’essence des pleurs

Ilimb, l’essence des pleurs

 » Invitée à réinvestir la galerie Marc Ladreit de Lacharrière, l’artiste franco-gabonaise Myriam Mihindou propose une installation inédite qui célèbre la culture punu par le biais des collections d’instruments de musique et des archives sonores conservées au musée. Par le travail de la céramique, l’assemblage d’objets, de sculptures, de formes, de matières, de sons et les interactions suscitées avec les visiteurs, elle propose une œuvre qui donne à voir, entendre et ressentir la relation qu’elle entretient avec sa culture.

Myriam Mihindou rend hommage aux pleureuses punu, dont elle fait elle-même partie, véritables accompagnatrices d’âmes qui guident les défunts vers l’au-delà et les vivants dans leur deuil. Elle réinterroge une pratique ancestrale ainsi que les récits et les mythes qui l’accompagnent et, par son œuvre plurielle, « totale, performative, organique et corporelle » comme elle aime à le souligner, met en évidence la vertu cathartique des chants et des larmes de ces femmes sur le corps social et individuel. »

Le Musée du Quai Branly, situé au cœur de Paris, est une institution culturelle renommée dédiée à la présentation et à la célébration des arts et des cultures d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Inauguré en 2006, le musée s’est rapidement imposé comme l’un des lieux incontournables de la capitale française, attirant des visiteurs du monde entier.

Une collaboration insolite

En 2023, le CRAFT a accueilli en résidence de recherche et création l’artiste plasticienne gabonaise Myriam Mihindou. L’artiste a travaillé à Limoges avec l’équipe, sur un projet céramique documenté, empreint d’une grande richesse et précision. Au final, ce sont 9 harpes sacrées du Gabon, dont elle est originaire, conservées dans la réserve des instruments de musique du musée qu’elle retranscrit en céramique. L’accompagnement de cette résidence permet au CRAFT d’élargir ses relations car cette residence se fait dans le cadre d’une collaboration avec le musée du Quai Branly – Jacques-Chirac de Paris en vue de l’exposition « Ilimb, l’essence des pleurs » du 06 février au 10 novembre 2024.

Myriam Mihindou est connue pour sa série d’expositions individuelles qui reflètent sa diversité artistique. En 2023, elle présentera « Le Patron » à la Galerie Maïa Muller à Paris, ainsi que « We are » aux Tanneries, Centre d’art contemporain à Amilly. En 2022, elle a exposé « Le grand désenvoûtement » au Palais de Tokyo à Paris, « De toi à moi » à la Fondation Fiminco à Romainville, et « Épiderme » à La Verrière, Fondation d’entreprise Hermès à Bruxelles, entre autres.

Myriam Mihindou a également participé à plusieurs expositions collectives, mettant en valeur son travail aux côtés d’autres artistes renommés. En 2022, elle a participé à l’exposition « Globalisto, A Philosophy in Flux » au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole. En 2021-2022, elle a été incluse dans « La Déconniatrie » aux Abattoirs à Toulouse, et dans « Danse et Rituel » au Centre national de la danse à Pantin.

Les performances artistiques font également partie intégrante du travail de Myriam Mihindou. En 2022, elle a réalisé « Ensemencement » dans le cadre du POUSH Manifesto à Clichy, en collaboration avec le collectif Morpho. En 2021, elle a effectué une performance intitulée « Entit’es graines » au FRAC Nouvelle Aquitaine Méca Bordeaux.

Les œuvres de Myriam Mihindou explorent des thèmes tels que l’identité, la mémoire, la spiritualité et les questions sociales. Son art englobe différentes formes, allant de la sculpture à la photographie en passant par la performance. Elle utilise souvent des matériaux organiques et des éléments naturels pour créer des œuvres qui captent l’essence de l’expérience humaine et de la relation entre l’individu et son environnement.

Myriam Mihindou est une artiste influente et reconnue sur la scène artistique contemporaine. Son travail est exposé dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde, témoignant de son impact et de sa contribution exceptionnels à l’art contemporain.

Axelle DORLOT I RÉSIDENCE COUP DE POUCE

Axelle DORLOT I RÉSIDENCE COUP DE POUCE

En cours de réalisation

Axelle Dorlot est lauréate de cette deuxième édition de la résidence Coup de Pouce (dispositif initié par l’ENSAD Limoges-Aubusson). Cette résidence se veut un tremplin pour jeune diplômé en cours de professionnalisation. La résidence est un outil important dans le parcours d’un artiste et surtout au sortir de sa formation. Le CRAFT met à sa disposition espace de travail, outils, matière et accompagnement technique et administratif pour ouvrir à Axelle d’autres horizons.

📆 Rendez-vous le jeudi 16 mai à partir de 14h pour découvrir le travail de Axelle Dorlot au CRAFT

Qu’est ce qu’une résidence « tremplin » ?
Ce dispositif propose une première aide à l’accompagnement d’un artiste en début de parcours professionnel, voire étape spécifique dans la démarche de professionnalisation et de structuration soutenue à cet effet par un partenaire culturel impliqué dans une dynamique partenariale avec son territoire et garant d’un accompagnement en matière de qualification adapté. Sur une période donnée, l’artiste bénéficie d’un accompagnement spécifique via des temps de présence et travail réguliers, dans la structure partenaire ou le territoire d’action de cette dernière. Cet accompagnement doit faire l’objet d’un programme préalablement établi entre l’artiste et le partenaire. Il a pour objectif de soutenir l’artiste dans la définition de son projet artistique et de favoriser son insertion dans un parcours professionnel. (Recherches, démarches, contacts, réseaux…)

   

 » Dans l’idéal d’Axelle, les objets ne seraient pas que fonctionnels et pourraient prendre n’importe quelle forme. Sa vision du design est fortement influencée par ses attirances envers le cinéma d’animation et l’univers de la fiction. Au fil des années, certaines rencontres l’ont particulièrement marquée, comme celle avec le designer Jean-Simon Roch lorsqu’elle était étudiante à l’École des Beaux-Arts de Rennes. Pour la première  fois, elle a envisagé le design sous le prisme du réenchantement en se demandant ce que devenait un objet lorsqu’il franchissait le miroir de la fiction ? Elle a alors commencé à rêver d’un monde où les objets de notre quotidien auraient la capacité d’exister par eux-mêmes et d’émerveiller pour ce qu’ils sont. Sa démarche artistique s’intéresse à certains principes de perception des phénomènes, ce que l’on peut également appeler la phénoménologie. L’objectif est de créer de la surprise et d’expérimenter le trouble. Les objets qu’elle crée racontent quelque chose. Elle les considère comme des objets narratifs qui mettent en évidence l’importance et l’urgence qu’il y a à regarder les objets différemment. Ce sont des objets dont les formes rendent difficile la lecture d’une quelconque fonction. Toutefois, elle aime penser qu’ils ne sont pas que ce que l’on voit. C’est ainsi, pour elle, que l’âme d’un objet commence à se manifester. Son travail questionne  l’expérience du trouble, comment vivre le trouble ? Un langage formel est récurrent dans ses objets et celui-ci prend racine dans les décors des dessins animés ayant bercé son enfance. On retrouve ces formes dans les tapisseries ou encore le mobilier. Que deviendraient ces objets bidimensionnels dans notre réalité ? Elle tente alors de créer des objets moins rationnels en laissant place au trouble pour que l’utilisateur puisse être transporté ailleurs.

Biographie

Instagram

« Thixotropies » du 02 mars 19 mai 2024

« Thixotropies » du 02 mars 19 mai 2024

Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste qui célèbre les 150 ans du mouvement, Laure Delamotte-Legrand présente « Thixotropies ». Une exposition qui explore l’instabilité et la dérive du littoral avec une œuvre protéiforme mêlant céramiques du territoire de Vastérival et vidéos.

Son projet puise ses racines dans le sable d’une plage normande, une valleuse, paysage de falaises familier. Il s’est déployé au gré de rencontres, de celles qui amènent vers des ailleurs. De Delft à Limoges et Aveiro, le périmètre du territoire exploré s’est agrandi et a intégré de nouveaux points de croisement. Car le travail de l’artiste se nourrit et bifurque comme une carte que l’on pourrait déployer à n’en plus finir, pli après pli. C’est un chemin qu’elle trace étape après étape, jusqu’au questionnement suivant.

Thixotropies explore ainsi la migration de la matière minérale et témoigne d’un paysage côtier en constante évolution, sans cesse en train de s’effriter. Au croisement des cultures, cette œuvre chemine sur les routes de la céramique, de la Normandie au Limousin, des Pays-Bas au Portugal.

L’événement sera ponctué de temps forts : ateliers, conférences, visites guidées.

Les Pêcheries, musée de Fécamp
3 Quai Capitaine Jean Recher
76400 Fécamp

Informations pratiques :
Tous les jours de 10h à 18h
Fermé le mardi du 16 septembre au 30 avril
Ouvert tous les jours fériés sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Toute l’information via : https://www.normandie-impressionniste.fr/fr/programme/event/770/thixotropies

 ou

https://www.musee-fecamp.fr/expositions/expositions-en-cours/2024-thixotropies/

#JEMA 2024

#JEMA 2024

Au lendemain de son 30e anniversaire le CRAFT, détenteur d’une collection unique de céramiques contemporaines, ouvre ses portes au grand public et lui dévoile ses secrets d’atelier. 

Au programme ? 

  • Visites guidées de l’atelier, rencontres avec les techniciens céramistes et démonstrations, explication du processus de fabrication, découverte de créations uniques en céramique (en porcelaine, en grés, en faïence, en céramique technique etc.) réalisées en collaboration avec des artistes.

  • Une attention particulière sera portée au jeune public  qui aura la possibilité de faire appel à son sens du toucher pour découvrir cette matière vivante : de la barbotine de porcelaine, du biscuit de porcelaine, du grès chamotté, etc., une véritable découverte sensorielle au cœur de la matière.

Le CRAFT, atelier de création contemporaine céramique, accueille des artistes venus du monde entier pour y développer leurs projets expérimentaux. Leurs œuvres originales, réalisées à Limoges, mettent en jeu les savoir-faire d’un territoire marqué par l’histoire de la porcelaine. Ce lieu de référence pour la création contemporaine céramique conjugue au quotidien : créativité, innovation et savoir-faire. 

Jeudi – des ateliers avec les scolaires « découverte sensorielle de la matière » : 

temps consacré à des élèves de classe de maternelle (de petite et moyenne section) et élémentaire pour un atelier découverte de la matière porcelaine du bout des doigts.

Dates et horaires d’accueil

  • Mardi 2 avril 2024, 10h, jusqu’à 16h(pause méridienne entre 12h – 13h)

  • Mercredi 3 avril 2024, 10h, jusqu’à 16h(pause méridienne entre 12h – 13h)

  • Jeudi 4 avril 2024, 10h, jusqu’à 16h(pause méridienne entre 12h – 13h)

  • Vendredi 5 avril 2024, 10h, jusqu’à 16h(pause méridienne entre 12h – 13h)

  • Samedi 6 avril 2024, 14h, jusqu’à 16h

  • Dimanche 7 avril, 14h, jusqu’à 16h

Pour en savoir plus: https://www.journeesdesmetiersdart.fr

Réservez au 05 55 49 17 17  ou via coordiantion@craft-limoges.org